L’équithérapie compte sur un trio gagnant : le cheval, le patient et le thérapeute. Elle comporte de nombreux bienfaits, sur le plan cognitif et comportemental, psychique et corporel.
L’équithérapie s’attache à améliorer les difficultés d’ordre psychique, comme l’angoisse, le retard intellectuel ou de langage, le manque de confiance en soi ou encore certains troubles du comportement.
Les équithérapeutes peuvent intervenir pour prendre en charge des enfants, des adolescents ou des adultes ayant une maladie, un handicap, une souffrance ou tout autre besoin spécifique.
Manon a fait sa première séance d’équithérapie à 15 mois environs (en septembre 2018) et cela pendant 1 an et demi. Après le covid a empêché que les séances ne se poursuives, puis notre thérapeute a arrêté de pratiquer dans le centre équestre qui était juste à côté de chez nous. Cela a été une grande perte car pour Manon, cette séance mensuelle était un grand moment de bonheur. Le plus incroyable est que Manon a rarement été impressionnée ni même eu peur des chevaux. Elle a tout de suite été intéressée et était extrêmement heureuse dès que nous nous rendions à une séance.
Ces dernières se déroulaient le plus souvent de la même manière : nous commencions par dire bonjour au poney, en l’occurrence à Schmilblik qui étaient son poney attitré, on touchait les brosses qui servaient à le brosser, on touchait les différentes parties de son corps, puis on mettait Manon assise sur son dos ! Les premières séances cela n’était pas possible car les jambes de Manon étaient trop raides, mais deux séances plus tard elle était plus détendues des jambes et du bassin et elle se tenait mieux sur ses bras, alors elle a pu monter comme une petite cavalière. La séance se terminait en allongeant Manon sur le dos du poney et elle se laissait bercer par le pas de son copain Schmilblik. Une fin de séance « à la bien » !